Métro Boulot Dodo : Outre son travail, une grosse partie de son passe-temps consiste a veiller sur son père. Samson est… comme qui dirait un peu dérangé depuis la mort de sa femme, et ses soirées sont dédiées a voir son père plonger un peu plus dans la démence, non sans un haussement de sourcil à chaque fois qu’il semble oublier qu’il existe. Il peut comprendre, mais ça l’épuise. Cependant il apprécie particulièrement se vider la tête au sein de Dunsmuir, même si il sait que la ville est un énorme coupe-gorge a ciel ouvert. Explorer les boyaux, trouver les endroits les plus sympas, les cinéma les plus underground, les groupe indépendants, les petites pépites que la grande ville peut dissimuler dans sa noirceur. En espérer ne pas tomber sur un Winnie Bago.
Spiritualité : Warren était présent à l’avènement du culte de Dan. Au début il voulait se recueillir du décès d’un de ses meilleurs amis, profondément retourné par sa mort aussi abrupte que perturbante. Au début c’était des rassemblements innocents entre adolescents qui éclosent dans la vie adulte après un traumatisme. Quelque chose d’innocent et même de curatif. Warren est incapable de se souvenir du moment où Dan a commencé a être vénéré, mais il se souvient que ça lui avait semblé complétement irréaliste. Mais sa proximité avec Dan lui avait donné un titre honorifique au sein de l’Église et il avait cruellement besoin d’amis et de personnes pour l’épauler. Alors il s’est pris au jeu. Et petit a petit, l’idée a fait son chemin. Et si Dan était vraiment un être trop exceptionnel pour être en vie ?
Instinct de Survie :  Plutôt casse-cou et fonceur, voir même irréfléchi, il arrive parfois que Warren se retrouve dans une situation difficile, pour ne pas dire dangereuse. Quand invoquer le nom de son père, carte d’identité a l’appui, ne suffit pas, Warren y va au culot et au ‘bullshit’. Mais la plupart du temps, il échoue lamentablement, et ne peut compter que sur sa connaissance de la ville pour fuir ou se planquer. Cependant une fois il a réussi à étouffer un tetakorn en lui collant un croissant dans la gueule et le multiplier. Cela reste sa technique de dernier recours et il n’a pas vraiment envie de l’utiliser sur un humain agressif : ça serait quand même un meurtre…

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(01.)  Si Warren est un enfant de la ferme, il ne meurt pas d’envie d’y remettre les pieds. Pourtant il a adoré son enfance aux milieux des moutons et des poules. A aider papa et maman depuis son plus jeune âge, regarder les mercenaires veiller dehors, et le remercier quand il leur apporter du pain frais avec leur café matinal. C’était souvent rude, pas toujours très drôle, mais entre ses parents et grand parents aimants, il était heureux et choyé. Il n’avait pas vraiment imaginé un autre parcours que de prendre la ferme a son cours, comme son père avant lui. Peut-être lui aussi se marier après une rencontre au Bosquet – également comme son père avant lui- et de continuer le cycle de la vie en tout humilité. Mais le destin a été particulièrement médisant avec sa famille. (02.)  Si il a toujours su que ses parents étaient Ace et Jokers, il était a milles lieux d’imaginer que le gouvernement était après son père pour ses pouvoirs. Humble comme il a toujours été, il est difficile encore pour lui de le voir étalé sur tous les panneaux publicitaire. Quand le Bras a débarqué a la ferme familial, il n’a pas vraiment comprit pourquoi. Il n’a pas non plus vraiment comprit pourquoi sa mère a été tuée ce jour-là, et pourquoi il fut emporté dans une voiture devant son père, brisé et effrayé. Il ne se souvient pas vraiment de ce que le Bras lui a dit, si on a essayé de lui dire quoique ce soit. Il se souvient par contre que l’odeur du sang de sa mère l’a suivi pendant des mois. Et ses grands parents, il ne les a jamais revu, volatilisés dans la nature après cette incident. (03.) Pendant trois longues années de ses 15 à ses 18 ans on lui a interdit de voir son père, cloitré dans un internat du lycée de Dunsmuir.  Il en a ruminé sa rage et sa tristesse, cumulant fugues, bagarres et petits délits de bas étage, assez intelligents pour ne pas se faire prendre, mais pas assez pour pas ne pas se faire remarquer. L’arrivée de Dan de sa vie, son compagnon de chambré, l’a considérablement calmé. Du moins il croit. Il ne sait plus trop. Il ne se souvient même pas de sa première rencontre avec lui. Il a cependant beaucoup de polaroïds où ils sont tout le deux entourés de quelques amis.  (04.)  Ses multiples escapades en ville lui ont vite fait comprendre que le but de la machination du Bras fut d’utiliser son père a des fins de communications. Ce qui l’énervait encore plus. Cependant si il était ravi qu’on l’autorise a revenir auprès de son père a sa majorité, il fut très méfiant d’une telle proposition soudaine. Comme si on lui faisait la fleur de retrouver la seule famille qui lui restait. Mais il était a des kilomètres d’imaginer dans quel état il allait le retrouver. Si son père a toujours été… comme qui dirait particulier, il avait désormais affaire à un homme brisé, parlant dans sa barbe, dansant tout seul au milieu du salon. Le plus déchirant pour lui reste les moments où il semble terrorisé de le voir, comme revenant d’entre les morts. Où comme si il n’était pas sensé exister.  (05.)  Vivre avec son père réserve son lot de surprises, et la plupart sont entre mauvaise et très mauvaises. Devoir sauver son géniteur d’une énième tentative de suicide n’est pas vraiment ce qu’il apprécie le plus. Cependant, son père est également un incorrigible bavard, qui a tendance a s’attarder sur tous les détails possible, et surtout les plus croustillants, sur absolument tous les sujets. Warren déteste l’ennui, et on peut dire qu’il est passablement servit dès qu’il revient à la maison.  (06.) Son pouvoir ne sert peut-être a rien, mais Warren en ait parfaitement satisfait. Pour la bonne et simple raison que malgré ses airs un peu bourru et direct, il est un amateur sincère de bonne chair. Pour être plus simple :il adore bouffer, et le seul reproche que son patron a tendance a lui faire est sa tendance a piocher dans les chocolats en vitrine. (07.) Arrivé en ville, il a passé une bonne partie de son adolescence a se perfectionné en skateboard. Si il possède également un pick-up, il préfère la sensation de liberté d’être sur son skate pour se promener en ville. A moins que ce soit celle du danger. (08.) Plus jeune, et difficile à tenir en place, il avait la mauvaise tendance a courir un peu partout, escalader tout ce qui peut l’être, et observer le monde autour de lui. Quand le cri retentissait dans la journée, il passait toute la nuit a fixer la fenêtre. Cherchant a voir qui était la créature responsable d’une telle horreur. Mais jamais il n’a pu l’apercevoir. Un jour, alors qu’il passait sa journée a flâner au milieu des moutons, il a aperçu l’Ange, qui avançait vers lui. Terrifié sur place, il a mis le temps de comprendre que la créature lui était passée devant sans le toucher. Il en est persuadé pourtant : son  regard est définitivement tombé sur lui. Et c’était une expérience terrifiante. Et incroyable. (09.) C’est aux balbutiements de l’adolescence que sa recherche constante d’adrénaline se développa, et en tant que fils unique de fermier, il a donc assez souffert de la solitude, et particulièrement de l’ennui. Du coup en cherchant moult façons de s’occuper, il s’est régulièrement aventuré où il pouvait, et principalement le Bosquet. Il y a passé des soirées mémorables depuis très jeunes, partant tôt dans l’après-midi sur son vélo, à travers tous les dangers possibles, pour le plaisir de pouvoir danser de tout son saouls. C’est également à cette époque qu’il a découvert l’alcool et la cigarette, a titre récréatif. C’est à partir de son placement en internat que ça a commencé a devenir une mauvaise habitude. Il était persuadé que son père serait furieux d’apprendre ça, mais il l’a vu dissimulé un joint à la va vite en pleine soirée, alors que Warren fumait en cachette sur la terrasse de leur appartement. Père et Fils se sont regardé dans le blanc des yeux, tenant tout deux l’objet de leur addiction, et finalement ont fumé ensemble en regardant les néons de la ville. Dans un silence rassurant. (10.)  Il est devenu devenu un peu malgré lui un membre actif de l’Église du Disparu, et il se surprend a en avoir de plus en plus besoin. Au moins il a l’impression que la mémoire de Dan survit un peu, même si c’est dans une image complétement fantasmée. Il s’accroche régulièrement aux quelques photos qu’il reste d’eux deux, celles qu’il a pas donné a l’Église en guise de relique. Cependant il n’est pas dupe, et il sent bien que ses souvenirs ont tendance a s’affadir avec l’image que l’église lui donne. Cependant, reste un mystère entier : pourquoi son ami est mort ? Si le deuil a effacé les questions, elles sont de plus en plus fortes. Et le fait d’ignorer où chercher les réponses ne fait que le rendre plus fébrile.

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Ce qui fait battre ton coeur  Il est difficile pour Crescent de savoir ce qu’il veut dans la vie, tellement il est difficile pour lui de se centrer sur un sujet a la fois. Mais outre sa recherche d’adrénaline, il est déchiré entre protéger son pauvre paternel de lui-même et des autres, voir même protéger les autres de lui, évidemment cherché pourquoi Dan a disparu d’une façon aussi soudaine.  Mais dans les deux cas, il en est persuadé : le gouvernement est responsable de la situation.