Métro Boulot Dodo : Lorsqu’il ne passe pas ses journées et soirées à jouer la représentation parfaite de la marionnette Ace, comme s’il faisait la promotion d'As-goodies, figurines en tout genre, Samson ne sort pas beaucoup de sa prison.
Il déteste les bains de foule et se sent généralement bien mieux avec lui-même. Il peut passer des jours entiers à tourner en rond, discutant avec Evy, ou bien terré au fond de son lit, bien trop déprimé pour en sortir.
Chaque semaine - toujours le jeudi, pour marquer le milieu de semaine - il va fleurir la tombe de sa femme. Faisant ainsi partit de la fidèle clientèle de la boutique du Flower Fantasy.Il y apprécie beaucoup la jeune fille qui le sert à chacun de ses passages, elle qui déploie toujours des trésors d’efforts et d’ingéniosité pour coller un sourire sur son faciès d’éternel dépressif.  C’est son petit rayon de soleil personnel et il irait bien tous les jours, s’il le pouvait.
Les quelques fois où on l’autorise à retourner au Grenier, l’homme y passe sa journée à tenter de remettre de l’ordre, ou de réparer ce qui se dégrade. Bien qu’il sache que ce soit vain. Hélas (pour les autres) il faut toujours venir pour l’y en déloger, car il ne rentre jamais de sa ferme de lui-même.
Souvent, lors de ses excursions privées dans les rues de Dunsmir, Samson disparaît des heures durant. Généralement, son fils parvint toujours à le dénicher. Quand c’est un échec et que son père finit par réapparaître, lui-même ne saurait dire où il se trouvait. Après tout, les meilleures cachettes sont faites pour rester secrètes...
Spiritualité : Samson croit aux nombreuses légendes peuplant les campagnes. Ses parents lui aillant racontés à de maintes occasions, ou lui-même pensant les avoir vues de ses propres yeux, comme Le Bienveillant. Deux yeux jaunes par la fenêtre de sa chambre, ou bien au fond des bois.
Évidemment, ses parents, ne l’ont jamais menacé de l’envoyer à la ferme au porc, s’il se montrait bien trop turbulent. Cependant, il n’était pas rare que le jeune garçon entende certaines familles menacer leur rejeton un peu trop turbulent. C’était une rumeur qui allait bon train au Grenier.
Comme tous les gamins des campagnes, Samson a grandit avec la peur au ventre du Vent, rentrant se terrer sous les draps, en entendant le cri sans âme, s’élever au-dessus de la cime des arbres, pour envahir les champs d’un frisson d’effroi. Avec le temps, et comme tous, l’adolescent a appris à vivre avec. Bien qu’aujourd’hui, il l’entend parfois rugir au fin fond de son crâne.
Samson croit au Party du Bosquet, pour la simple raison que c’est là-bas, qu’il a rencontré sa femme pour la première fois. Tout du moins, c’est ce que l’homme croit…
Sa chère Evangelyne, comme beaucoup, n’a jamais connu les paroles de la mythique chanson "Shine on me". Cependant, elle adorait en fredonner le refrain, imaginant souvent le reste des paroles. Qui changeait quasiment à chaque fois, selon son inspiration. Son mari renchérissait parfois, et le couple s’adonnait à une valse sur ces paroles inconnues au milieu de la cuisine. Ou n’importe quelle pièce, où le jeu démarrait.
Samson ne prétend pas avoir un jour vu l’Ange. Peut-être entendu, mais sans affirmation. Cependant, il y croit dur comme fer et lui adresse même de nombreuses prières, espérant que son couteau finisse par faucher dans la douleur, ceux qui ont osé lui arracher sa femme.
Instinct de Survie : Généralement, Samson écoute son instinct qui lui dicte simplement de fuir tout type de danger. Ou bien de trouver une cachette et d’attendre que ça se passe. L’homme écoutera bien évidemment la voix la plus raisonnable, autrement dit Evangelyne. On lui a appris au fil du temps à être plus un suiveur, gardant le front bas, qu’un fonceur. La mort de sa femme, ainsi que la menace représentant son fils, étant une bonne laisse pour refroidir ses ardeurs. Cependant, comme dit l’adage, il faut toujours se méfier de l’eau qui dort. Et en tout fermier qu’il est, depuis le berceau, il sait parfaitement manier n’importe quel outil agricole, qui peut se montrer comme étant des armes très mortelles. L’histoire oubliée du monde, l’a de nombreuse fois démontrée.  

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(01.) Samson fume, dans une pipe en bois, qui a autrefois appartenue à son grand-père. Mais ce n’est pas du tabac. (02.) Il a toujours été un très bon danseur. Surtout dans les disciplines un peu physique, telle que le rock ou la salsa. Bien qu’aujourd’hui personne ne le verra se déhancher sur la piste de danse. Peut être plus dans l’intimité, mais avec un seul témoin, très souvent involontaire. (03.) Warren a très souvent été spectateur de nombre de choses, plus ou moins gênantes, avec ses parents. Dont celle de voir son père sortir le pas bancale, de la chambre à coucher. En effet, Evangelyne contrôlant très mal sa force reptilienne, dans l’excitation, lui a assez souvent brisé les reins (entre autre), au sens très littéral. Mais l’homme ne s’en est jamais plaint. (04.) Depuis tout petit, il appel les araignées "Miss boule en jambe". Il a d’ailleurs toujours eut peur qu’elles lui rentrent dans une oreille, pour lui contrôler le cerveau. Aujourd’hui il regarde toujours ces sales bêtes avec méfiance et leur jette divers objets, de loin, dans l’espoir de les faire fuir. Ou au mieux, les écraser. Hélas, l’homme ne sait pas très bien viser… (05.) Il lui manque l’annulaire droit, sectionné au niveau de la première phalange. A force de mutilation, il a simplement finit par ne plus repousser. Samson en fait parfois des blagues, disant (par exemple) qu’il l’a perdu dans la nourriture, donc de ne pas s’inquiéter des grumeaux. (06.) Le veuf ne porte plus son alliance, ayant peur de la perdre, pour absence de doigt. Mais il l’a toujours sur lui, dans une poche ou autour d’une chaîne. Jamais au même endroit. C’est la fin du monde s’il en vient à la perdre.  D’ailleurs, il tripote souvent son moignon lorsqu’il est nerveux, comme si l’anneau si trouvait toujours et qu’il pouvait le faire tourner autour de son doigt. (07.) Son affliction l’a de nombreuse fois conduit au suicide. Au grand dam de son fils, qui a presque toujours ramassé les morceaux. L’Ace a essayé différentes techniques, qu’il avait à sa portée. Mais pas encore celui assisté d’une marmotte. (08.) Samson n’adore pas son fils. Il l’aime au-delà de toute raison. Warren est tout ce qui lui reste de mieux dans la vie. Comme un phare en pleine tempête. Il pourrait faire n’importe quoi pour son gamin. Comme mourir, ou se couper en morceaux, s’il le fallait (il n’est plus à un doigt près). Et pour lui prouver son amour inconditionnel, Samson adore l’affubler de petit surnom. Wawa, Warrenounet, Renichou, Wary… Il en a toute une liste ! En privé, comme en public, le père ne cache pas son affection pour son rejeton. Après tout, les parents sont aussi là pour les embarrasser de temps à autre ! (09.) Quand il était gamin, Samson avait un meilleur ami à la ferme, qui le suivait partout comme son ombre. Tous les deux étaient copain comme cochon et le gamin avait prénommé celui-ci Ruel. Un prénom que ses parents avaient trouvé quelque peu ironique, pour un porc. (10.) Samson sait très bien qu’il n’a pas vraiment besoin de demander un véritable aval, des "grands manitous", pour gérer ses dépenses. Qu’il ne jette absolument pas par les fenêtres d’ailleurs (plutôt lui). Cependant, l’homme adore leur faire des demandes, futiles, voir extravagante. Rien que pour le plaisir de les emmerder un peu, à son échelle. Comme un nouveau Ruel de compagnie par exemple. Etrangement, le concept de "ferme à la maison" ne semble pas plaire à tout le monde. L’homme ne comprend pas pourquoi.

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Ce qui fait battre ton coeur Samson aimerait par-dessus tout retourner vivre de façon définitive dans sa ferme familiale, qui tombe lentement en ruine à mesure de son absence. Mais il voudrait également se venger de tous ceux qui lui ont enlevé sa femme et sa vie. Il souhaiterait également pouvoir libérer Warren de l’existence qu’on leur a imposée, depuis toutes ces années. Même si pour ça, il sait pertinemment qu’il devrait aller mieux. Ce qui, hélas, n’est pas prêt d’arriver.