Avant Propos

Vous trouverez ici les bruits de couloirs et les curiosités dont vous pouvez être témoin au sein du forum. Vous êtes invités à vous en servir dans vos histoires, vos rps et pour nourrir l'imagination, les peurs et les espoirs de vos personnages. Vos personnages peuvent être au courant de certaines, ou toutes, dans la mesure de ses moyens. Par exemple Ace of Spaces est connu de tout le monde, au vu de son extrême popularité.

Les limites

Vous êtes libres de faire intervenir les légendes locales pendant vos rps, mais merci de ne pas dénaturer les textes que vous pouvez trouver si dessous. Les personnages ou créatures ne peuvent pas non plus être tués sans accord explicite du staff.

Vous avez une idée de Légende Locale à ajouter sur le forum ? Nous seront ravis de le faire, si vous proposez votre idée dans le topic créé à cet effet, ici même.

Sommaire

- Les enfants du silence
- Le Bienveillant
- Le Vent
- Les Carrés rouges
- L'Ange
- Dan le Disparu
- La Ferme aux Porcs
- L'autostoppeur
- Ace of Spades
- Les figures du métro
- Les Party du Bosquet
- La Crevette Royale
- Les Vieux du Port

Allégresse est un petit village coquet au nord d'Harroch, sur la route principale. L'allure proprette et bien entretenue de cet endroit est unique au sein de l'île. Les habitants sont toujours souriants et charmants, et saluent volontiers les passants en voitures.  Cependant, si vous réfléchissez à deux fois, vous ne connaissez personne qui vient d’Allégresse. Aucun de vos camarades de classe, de vos collègues de travail, ou qui que ce soit n'a jamais fréquenté quelqu'un d’Allégresse. Et personne n'envisage de poser ses valises, même pour une courte durée. Ceux qui sont juste descendus de voiture au village d'Allégresse ne sont plus là pour en parler.

Quelques témoins rapportent de meurtres dans d'atroces souffrances, sous les sourires satisfaits de ceux qu'on appelle, les Enfants du Silence.

3 mètres de haut, des membres apparemment faits de bois et de lichen, cette créature quadrupède sortie tout droit d'un cauchemar hante la campagne la nuit. Beaucoup de fermiers l'ont aperçus, la nuit tombée, regarder à travers les fenêtres de ses grands yeux jaunes et brillants. Le Bienveillant ne s'est jamais montré hostile, mais il semble très curieux. Il observe, parfois saisit des gens et animaux avec ses énormes pattes et les repose là où il les a trouvés. Certains ont essayé de l'attaquer, et il a fui sur-le-champ en forêt, sans rien tenter de plus. En revanche, des témoins le savent carnivore pour l'avoir déjà vu attaquer et dévorer ses proies (toujours des animaux ou créature non humaine).

Pour certains, il est un protecteur, voire un dieu, pour d'autres, juste une créature comme les autres, et pour encore d'autres, une menace qui peut attaquer a tout moment.

Il s'agit de simples feuilles de papier buvard, toujours de couleurs rouges, la plupart du temps de forme carrée, qui apparaissent périodiquement sur votre passage. Collées sur un mur, accrochées à une branche, volant devant vous dans le vent d'automne, et autres endroits hasardeux. Certains n'en n'ont jamais vu, certains les croisent tout le temps. Ce qui est certain, c'est que quand vous les voyez, votre crâne se met à cogner, à vous faire mal. Comme si le carré rouge essayait de vous parler. De vous faire comprendre quelque chose. Personne ne sait qui les a mis là. Et la réponse aux carrés rouges reste à ce jour un mystère. Si tant est qu'il y en ait une. Si tant est qu'elle soit universelle...

C'est une croyance très courante de la campagne, et avec laquelle les gens ont appris à vivre. Il est courant, une fois par mois, ou tous les deux mois, qu'un long et inhumain cri résonne dans les forêts. Un cri qui ne ressemble en rien à celui des autres créatures horribles qui peuvent pleurer les campagnes. Ceux qui ne sont pas habitués sont surpris de voir les habitants arrêter immédiatement leurs activités a l'extérieur, dans le plus grand calme, et rentrer passer la soirée au chaud à l'intérieur. Même les mercenaires n'insistent pas, et préfèrent rentrer. Les autres créatures ne sortent pas ce soir-là, par peur ou par respect. Au petit matin, quelqu'un aura disparu dehors.

Certains se sont mis à vénérer ce cri, affirmant que c'était la nature, et plus précisément le vent, qui vient chercher un sacrifice. Un tribut pour les bonnes récoltes et la chance. Certains vont jusqu’à kidnapper quelqu'un et le laisser dehors, pour nourrir le vent qui se manifesterait ainsi. Et également pour être épargné.

Figure imposante de deux mètres, cet homme à la musculature développée dissimule son visage sous un gigantesque casque en forme de pyramide. Traînant derrière lui un gigantesque couteau, celui qu'on appelle l'Ange est probablement une des personnes les plus craintes d'Harroch. L'origine de son nom est inconnue, mais la teneur religieuse de son titre sur une île dont les religions ont été effacées laisse supposer que son existence précède l'épidémie du Wild Card.

Perpétuellement en mouvement, on espère ne jamais croiser sa route, mais tout le monde a probablement un jour entendu au loin le son de son couteau qui grince par terre. Campagne ou ville, ciel ouvert ou souterrain, l'Ange trouve toujours un moyen de se rendre où il veut. Son but ? Personne ne sait vraiment, les témoignages sont flous. Il a déjà tué des gens, dans un spectacle abominable d'hémoglobine et de souffrance, mais jamais gratuitement, comme s'il avait une cible précise à cet instant-là. Personne ne connaît ses motivations ou ses buts. Certains affirment même qu'il les a aidés en ouvrant des portes quand ils avaient oublié leur clé, en tuant un agresseur et une grand-mère raconte à qui veut l'entendre qu'il a retourné une voiture qui a manqué de la renverser.

On a tenté de le tuer, mais l'Ange semble être tout simplement indestructible. On a aussi tenté de communiquer avec lui mais il semble dénué de parole. Personne ne l'a jamais vu s'asseoir, mais il est possible de le croiser immobile, comme attendant quelque chose. La rumeur dit l'avoir croisé partout sur Harroch. Forêt, littoral, parfois au milieu du bétail, dans les rues de la ville ou même dans les endroits les plus improbables. Des élèves de maternelle l'ont déjà vu traverser l'école entière, sans prêter attention à personne.

Son arrivée terrorise les passants mais il ignore la majorité des gens qu'il croise, concentré sur un objectif précis. Espérez juste ce que ne soit pas vous.

Dan (Danny, Daniel ? Un mystère) était un élève en dernière année scolaire, a l'aube de ses 17 ans. Très apprécié par tout le monde, du genre silencieux et bienveillant, avec un sourire capable d'illuminer toute la pièce. Pas de petit-e ami-e, un cercle d'ami très fermé, deux ou trois, sportif, et qui voulait devenir un humble gérant de café. Rien de bien incroyable de la part d'un jeune homme de cet âge-là. Mais tout bascula le jour de la remise de diplômes. Sur un banc de cours, il affirma être soudainement très épuisé, s'assit, et mourut quelques instants plus tard, comme si il s'était paisiblement endormi.

On pensa qu'il avait tiré la Reine Noire, mais l'autopsie ne parvient pas à le confirmer. Les rumeurs enflèrent petit à petit, sur des mois et des années, alimentées par ses camarades de classe choqués et affligés de voir leur ami s'éteindre de façon aussi brutale. "Dan était trop bon pour ce monde" "Dan a été assassiné par le gouvernement" "Dan était l'élu" "Dan reviendra pour nous sauver". Et c'est ainsi que l'Église Du Disparu a finalement pris forme (Voire l'annexe organisation) . Vénéré comme un messie par les plus jeunes, ses rares photos et effets personnels sont collectionnés et conservés précieusement comme des reliques. La plupart de ses camarades sont désormais âgés de 25 à 23 ans, et si certains sont de fervents admirateurs de Dan, d'autres sont plus réservés. Mais Dan, même dans la mort, semble omniprésent, et ne laisse personne indifférent. Pas même le conseil, qui tente d'éradiquer cette religion, pour l'heure sans succès. La parole de Dan est plus forte que le reste.

Voilà une dizaine d'années que le scandale a explosé, exposant une ferme porcine au fin fond d'Harroch. L'exploitation était la propriété d'une femme connue pour son caractère retors, sa façon de mener son mari, ses deux fils et ses affaires d'une main de fer, mais également la qualité de sa viande. On ne voyait pas souvent Madame, les rares personnes à l'avoir croisé sortant traumatisées d'avoir adressé la parole à une mégère perfide et agressive, rugissant des ordres et des injures. Ses deux garçons fréquentaient les bancs des écoles, silencieux et discrets. On les aurait presque oubliés. En revanche, on se souvient de l'histoire des disparus. Ceux qui visitaient la ferme pour ne jamais en revenir.

C'est une intervention, certes tardive, du Bras qui mit la lumière sur le comportement déviant et cannibale de la fermière, qui était en effet une Joker a l'allure de truie humanoïde. Les sous-sols de la ferme étaient tapissés des restes sanguinolents de ses repas. Son mari finit au compte des disparus, probablement dévoré lui aussi. Ses deux fils en revanche avaient survécu à l'appétit maternel, innocents et ignorants des habitudes carnassières de l'auteur de leurs jours. Après la révélation, ils furent profondément traumatisés, ajoutant aux abus parentaux celui de la certitude d'avoir consommé de la chair humaine.

Si l'on peut être certain que les membres de la famille et les bêtes élevées sur site étaient tous logés au même régime anthropophage, un doute subsiste sur la nature de la viande vendue par l'exploitation. La légende court toujours sur la véritable nature des côtes que la fermière faisait parvenir sur les marchés des villages voisins.

On ignore le sort exact de la meurtrière - envoyée en prison ou exécutée - mais, une chose est sûre, elle ne peut plus faire de mal a personne. Le bétail a été vendu ou abattu et les deux fils se reconstruisent en ville, dans l'anonymat.

La ferme est encore présente, bien qu'en ruine, brûlée, les vitres éclatées par des projectiles, parfois squattée par des petits rigolos qui veulent se faire peur. Sur les restes de bâtiments quelques tags injurieux subsistent, particulièrement un "Grosse truie" dans ce qui reste de la chambre à coucher pillée.

Figure d'un homme tranquille, et incroyablement passe-partout, il apparaît au gré des routes, pouce en l'air, et s'il vous fixe, vous êtes choisi. Tout le monde a Harroch connait cette règle implicite : si vous le voyez, il faut s'arrêter immédiatement, et le prendre dans la voiture. Ceux qui ne l'ont pas vu deviennent victimes d'accident de la route désastreux.

Une fois dans la voiture, il vous dira où il souhaite se rendre et  il essayera d'entamer la conversation avec enthousiasme. Se montrera insistant. Parfois il ose même un contact physique ou vous prend un objet des mains. Ne lui répondez pas. C'est la seconde loi implicite avec l'autostoppeur. Il ne faut jamais lui dire le moindre mot. Si vous commencez a lui parler il est fort probable que vous finissiez sous son influence. Et de là... votre destin est incertain. Une fois qu'il est déposé, certains se sont jetés d'une falaise avec la voiture, certains se sont pendus dans la soirée, d'autres ont tout simplement disparu.

Beaucoup appliquent cette règle à la lettre, qui est presque aussi fondamentale de ne pas traverser au feu rouge ou de fermer la porte a clé. D'autres affirment que ce sont des balivernes et s'en moquent. On ne peut pas jurer de la survie de ces personnes-là.

Beaucoup ont réussi à se faire connaître sur les ondes radio et de télé offertes par Le Conseil. Mais s'il y a un personne à retenir à Harroch, c'est Ace of Spades. LA star de l'île. Joker le plus célèbre,  il est celui qui a révolutionné la vision des gens sur les plus malchanceuses victimes du Wild Cards. Le visage défiguré par des lambeaux de chair et des plaies ouvertes, possédant un pouvoir de manipulation des courants électriques, il représente à merveille les marginaux et les laissés pour compte, qui voient en lui un héros et un porte-parole.

Il y a quelques années, peut-être 6 ou 7, qu'il est apparu au détour d'un concert amateur de hard rock. Sa simple arrivée sur la scène, guitare à la main, a provoqué un silence pantois dans la salle de concert. Et puis il a ouvert la bouche, et cela a suffi pour que sa carrière soit lancée. Vêtements déchirés, attitude provocante, acrobaties sur scène, textes qui parlent de sexe et révolution, Ace of Spades est le rockeur par excellence, et chacune de ses apparitions publiques sont suivies par des milliers de fans. Vous avez probablement un vinyle ou une K7 de ses musiques, et connaissez très certainement plusieurs personnes qui ont un poster de lui chez eux.

On ne sait rien de sa vie privée, on ne lui connait ni ami, ni parents, ni partenaire, et il n'est pas du genre a ouvrir sa loge aux fans et groupies. Ses musiciens n'en savent pas plus que le public à son sujet, il vient pour les répétitions et concerts, et disparaît juste après, sans donner ni adresse ni numéro de téléphone. Il vient quand il sait qu'il doit venir, et ne s'éternise pas, entretenant un peu plus le mystère de ce personnage fantasque. Certains paparazzis et autres journalistes de tabloïd ont bien essayé de le suivre. Sans succès. Sa trace disparaît toujours après quelques pâtés de maisons, et une fouille des squats de Jokers n'a rien donné non plus. Une légende parmi les sinistrés. Les plus sceptiques se demandent si il n'est pas à la solde du conseil, ce qui expliquerait le fait qu'il soit aussi peu éloquent, mais ses fans affirment que non, outrés qu'on puisse penser une chose pareille de leur héros dont les musiques appellent a la liberté.

Si vous voulez voir Ace of Spades, il donne un concert tous les mois, visiblement aimant les bains de foule et la scène. Il vient toujours en avance pour signer des autographes et prendre des photos, mais même là il se montre peu bavard, préférant poser et faire la grimace pour les clichés.  

Voilà à peu près vingt ans que cette chanson enregistrée et orchestrée par un seul homme tout seul dans son appartement fut lancée sur les radios après approbation du conseil. Il s'attendait à un succès, mais ce fut un gigantesque flop. Raillée par la presse et les amateurs de musiques, on décrit la ringardise, les paroles mièvres, et l'orchestration approximative d'un joyeux idiot qui pensait naïvement sortir le tube de l'année. Chanson sortie, indisponible sur les ondes dans la semaine, et tombée dans l'oubli depuis des années. Il doit exister une trentaine de K7 sur tout Harroch, les seules ventes de ce ratage dans les règles de l'art.

Cependant, de récents éléments en campagne ont mis en lumière une caractéristique bizarre, cette chanson ait le pouvoir étrange d'éloigner les créatures hostiles. Une légende urbaine complètement farfelue, mais qui, bien évidemment, intéresse certaines personnes. Seulement voilà : personne ne sait comment se procurer cette musique qui date de plus de 20 ans avec aussi peu de succès. L'auteur, lui, a disparu depuis l'échec colossal de son oeuvre, et l'on ne connait ni son nom ni son visage. Pire : quasiment personne ne l'a écouté. On connait juste son titre : Shine on Me.

C'est une vision rare, qui n'arrive que si vous avez le déplaisir d'être seul dans une station de métro. Généralement quand on prend le premier ou le dernier, les jours de semaines. Il se peut que vous voyiez un métro entier passer devant vous sans s'arrêter. À l'intérieur, des dizaines de visages pâles et défigurés, collés aux vitres semblent vous fixer et vous suivre du regard.

Rien n'indique où ils vont, si tant est qu'ils aillent quelque part. En revanche, il est possible que vous vous sentiez observé un très long moment après cette expérience. Et de la façon la plus désagréable possible.

Une légende bien connue des campagnards. Pas mal d'adolescents et jeunes adultes s'ennuient vite à la ferme, et conduire juqu'en ville ou banlieue pour aller au cinéma ou au skate park est épuisant et à condition d'avoir un véhicule à disposition. Mais dans un bosquet très connu pour les pique-niques, une fois par mois, quand la lune est a moitié pleine, on sait que les jeunes gens se retrouvent sur place dès la tombée de la nuit, qu'il pleuve ou qu'il vente, avec une chaîne hifi portable, à danser et boire joyeusement ensemble. La soirée est généralement bon enfant, si on respecte une seule règle : il ne faut pas parler. Pas un mot prononcé, et jusqu'au petit matin, tout semble se dérouler comme dans un rêve. Si quelqu'un prononce un mot, il se sentira soudainement très malade, et s'il est chanceux, il se réveillera avec une gueule de bois carabinée, probablement dépouillé de ses effets personnels.

Ceux qui ne sont pas totalement ivres peuvent témoigner que quand la soirée est très avancée, avant le petit jour, certains danseurs se mettent a léviter. C'est difficilement remarquable, encore plus avec l'ébriété, mais bien présent.

Peu de gens passés la trentaine se rendent sur place, mais ceux des plus anciens dotés d'une bonne mémoire, ont remarqué au milieu d'eux que les mêmes danseurs reviennent et que certains semblent être bloqués pour toujours au même âge.

Les navires abandonnés le long du littoral sont assez peu nombreux. La plupart ont été démantelés pour en récupérer les matériaux, et le reste sert de flotte pour la faible activité de pêche encore active sur l'île. Le petit chalutier 'La Crevette Royale' a non seulement fait parler de lui pour son nom aussi stupide que drôle, écrit en toutes lettres sur la coque, mais aussi parce que parfois le soir, on peut apercevoir la faible lueur d'une bougie, et une vague forme bouger a l'intérieur, alors qu'on le voit voguer sur les eaux sombres autour de l'île qu'il pleuve, neige ou vente.

La rumeur n'a bien évidemment pas manqué de parler du célèbre bateau hanté, qui semble faire sans fin le tour de l'île, au nez et à la barbe des dangers des eaux d'Harroch.  

Malgré leurs surnoms, les Vieux du Port sont présents partout sur l'île, et à tout moment. Il s'agit d'une bande de cinq seniors, rabougris par le temps, le visage rongé par la barbe, d'allure modeste. On ne sait pas vraiment leurs vrais noms, mais la rumeur les a appelés Billy, Léon, Albert, Henri et Popop. La plupart du temps, ils sont attablés à la taverne du Port-aux-Sorcières, mais ils ne parlent jamais entre eux. Se contentant de boire leur bière en fixant les gens.

Quand ils ne sont pas sur place, on les trouve souvent seuls sans leurs compagnons de beuverie, de façon parfaitement aléatoire dans les rues, fermes ou forêt, à vous fixer dans les yeux avec méfiance ou incrédulité. Ceux qui essayent de leur arracher un mot ou un sourire sont très rapidement déçus. Ceux qui leur hurlent dessus sont reçus avec un haussement d'épaules et un départ prompt. Ils n'ont pas l'air sympathiques, mais ne font pas vraiment peur non plus, et n'ont jamais fait de mal a une mouche. Ils sont juste... une étrange addition au paysage d'Harroch.