Métro Boulot Dodo : Les jours sont courts, et les nuits sont longues. Malgré ça Wilhelm impressionne par son côté extrêmement routinier et presque tranquille. Quand il se lève, il fait immédiatement chauffé l’eau pour s’offrir un thé ou un café pour le réveiller. La plupart de ses journées sont entre son poste et le Modern Butcher, et consistent a s’occuper le plus possible. Il n’est pas rare de le voir en train de rafistoler un meuble, tripoter des bécanes, cueillir des plantes médicinales – ou toxique-, chasser un lapin, s’amuser avec un animal quelconque, et bien d’autres. Le début de ses nuits sont toujours célébré par une bière, pour se donner du courage avant d’affronter l’obscurité, et après une nuit à avoir monter la garde il se fait une tisane maison pour dormir en paix.
Spiritualité : Wil a de nombreuses croyances à Harroch, et il est infiniment respectueux envers tout ce qu’il estime être d’une force mystérieuse ou mystique. Mais c’est plus particulièrement le Vent qui possède ses faveurs et auquel il témoigne un sincère respect.
Instinct de Survie : The Stone n’explique pas comment il a appris à se défendre face aux menaces. Mais une chose est certaine, il est rodé jusqu’à la moelle pour y faire face. Maîtrisant  fusil a pompe et autres armes à feu diverses, il est cependant plus adroit avec les armes blanches, et particulièrement les haches. Wil a également passé de longues années à explorer les moindres recoins de l’île, et a organiser des battus pour débusquer des nids de tétakorns ou des camps de bandits qui attaquaient les passants.  Rompus aux dangers, Wil ne les nie pas, et ne les a jamais sous-estimé. Il a vu bien trop d’amis partir parce qu’ils étaient trop confiants. Personne ne doit être confiant a Harroch. Jamais.

---

(01.) Dans les rumeurs étranges qui tournent autour du personnage, la plus connue est qu’il serait l’enfant bâtard d’un Stoomp, pour être aussi grand et avoir une mutation pareille. Wil n’en fait pas grand cas, et les quolibets ne l’intéressent pas, en tout cas pas ceux-là.  Cependant il peut confirmer qu’il n’est pas le fruit d’une telle union. Et rien que l’idée lui fait rouler des yeux. (02.)  La vieillesse n’a rien retiré de sa fouge de la jeunesse, et il n’est malheureusement pas si rare de le voir affronter les dangers, à la première occasion venue, les veines bouillantes à l’idée d’une belle expérience de mort imminente, le village cisaillé d’un large sourire. L’adrénaline semble être très importante pour lui. (03.)  Très habile de ses mains, Wilhelm sait extrêmement bien se débrouiller seul en milieu hostile, et cela comprend de faire des menues tâches qui peuvent sembler féminine. Comme cuisiner, coudre mais aussi  dépecer ses proies et reconnaitre les herbes médicinales. C’est une de ses activités préférée, et qui semble le détendre. Il est connu au sein de la chasse pour avoir toujours une recette de thé miracle pour tous les petits problèmes de la vie. (04.) Malgré les températures rapidement froides, sa peau de pierre le rend peu sujet aux engelures ou même a la fraicheur ambiante, il est lui-même souvent froid au toucher. Et il semble détester porter des chemises des t-shirts ou des pulls, ça le gratte, l’énerve, et l’irrite. Il en porte contrain et forcé, mais il préfère de loin ne pas avoir ses mouvements altérés par un quelconque tissu sur le dos. (05.)  Certains citadins ont peur de lui, mais c’est surtout dans les villages qu’on a tendance a se méfier de The Stone. Il a appris que malgré lui, sa grand taille, son air renfrogné et sa mutation le désigne comme un excellent croque mitaine pour les enfants trop actifs. ‘si tu n’es pas rentré avant le coucher du soleil, The Stone t’emportera dans la nuit!’ … Comme si il n’y avait pas assez de danger comme ça au sein de l’île pour les enfants. Visiblement il mange aussi les bébés, et ses pantalons sont en cuir d’humains. Il préfère ne pas confirmer ou infirmer les rumeurs, les gens s’occupent comme ils peuvent.  (06.)  Peu de gens savent ça, mais Wil ne déteste pas Dunsmuir, il y a même vécu quand il était très jeune avant qu’elle ne s’étende à ce point. Il estime juste que la ville n’a rien a lui apporter et que ce n’est pas sa place. Son fief, c’est l’extérieur. Cependant, il offre régulièrement des donations à l’hôtel de la paix dans Joker’s City. Il semble avoir à cœur le confort des Jokers, même ceux qui ont décidé de vivre au sein d’une ville qui les déteste. Pour autant, il n’a jamais vraiment écouté Ace of Spades, sauf quand les jeunes du Modern Butcher le passent en boucle sur le vinyle de la salle commune. (07.)  L’ange s’est souvent trouvé sur son chemin, mais jamais il n’a eu le déplaisir d’être sa cible. Probablement une des rares personnes sur Harroch qui dépasse la légende en terme de taille, il n’en reste pas moins très impressionnant pour lui. Une fois, voilà longtemps, il est presque certain que l’Ange la regardé. Tous les deux se sont fixés en chien de faïences, avant que l’inconnu masqué ne reparte, trainant sinistrement son couteau dans l’herbe humide. Une partie de lui se demande s’il l’a bien regardé ce jour-là, ou si la créature était simplement immobile en train de rêvasser.  (08.) La légende qu’il a croisé le plus souvent reste le Bienveillant, qui traine régulièrement prêt des fermes qu’il a gardé, et du Modern Butcher, ou les enfants adorent le voir les observer. Il a du mal a imaginer que cette créature aussi étrange puisse être affilié aux litchis. Ayant réussi à en tuer deux dans toute sa carrière, il ne meurt pas d’envie d’en recroiser un. Malgré sa peau en pierre, ces saloperies sont particulièrement coriaces et dangereuses. Le Bienveillant, de son côté, ne l’a jamais porté, probablement trop lourd pour lui, mais il semble le reconnaitre dès qu’il le voit. (09.) The Stone semble être familier des oiseaux, et particulièrement des rapaces. Les plus anciens se souviennent qu’il avait apprivoisé une petite chouette chevette blessée dont il avait rafistolé l’aile. Elle est morte de vieillesse voilà quelques années auparavant. Il a laissé Patachou l’enterrer dignement derrière l’auberge, dans une jolie boite a chaussure, au détour d’une petite cérémonie intime.  (10.)  C’est sa passion des oiseaux qui la forcé à croire à l’existence des kabooms. C’est dans une battue entre lui et un groupe de chasseur qu’ils ont réussi a identifié ce que les gens pensaient être une foudre capricieuse, qui tombaient tout le temps.  Il trouve ces bestioles absolument fascinante, et incroyable. Il aimerait pouvoir en apprendre plus sur eux, mais pour le moment il doit se contenter de la possibilité de prendre un coup de foudre sur le crâne dès qu’il pleut.

---

Ce qui fait battre ton coeur  Wilhelm n’existe pour rien de plus que de protéger les plus démunis et les oubliés qui doivent se défendre des horreurs qui grouille sur cette île. Pour les mystères qui l’entourent, il a décidé de les embrasser plutôt que de les combattre. Auparavant, la jeunesse l’avait forcé a essayer de comprendre. Mais comprendre quoi, pour quel résultat ? Bonne question. Il ne se souvient même pas d’une vie avant le virus, mais il sait qu’il n’a pas toujours été fait de pierre. Il a renoncé à la connaissance pour privilégier la protection, jusqu’à ce que le virus l’empêche éventuellement de bouger.