Dans quel étagère... ? [Warramson]

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Samson Brett
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Samson Brett
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Dim 24 Jan - 20:10
Dans quel étagère... ?
Warren (Crescent)




Contexte du rp : Après la troublante apparition de sa femme, aussi pâle que la mort, lui réclamant de l'aide, Samson décide d'aller chercher de quoi il retourne. Pourquoi les Jokers auraient besoin d'aide. Cependant, les voix qui l'assaillent lui on fait perdre le fil de ses pensées et de son chemin, et le voilà une fois de plus perdu dans les quartiers de Dunsmuir.
De quoi donner de nouveaux soucis à son fils, à qui il a laissé un mot suscitant son inquiétude "Je suis partit rejoindre ta mère."
Acceptez-vous des nouveaux joueurs dans votre rp ? Nope, sorry.
Samson Brett
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Dim 24 Jan - 21:06
Dans quel étagère... ?
Samson ft Warren
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Parce que tu t’imaginais peut-être qu’en allant te perdre, une fois de plus, dans les rues, tu allais pouvoir la retrouver ? Toi tout seul ? Alors que tu ne sais ni où aller, ni où tu vas. T’es vraiment qu’un stupide bon à rien...
Regarde donc cet affreux chien galeux qui peine jusqu’à respirer. Ça ne t’étonne pas, que des gamins ne lui aient pas encore réglé son sort à coup de pierre… ? Au moins, il a compris où était sa place : dans le caniveau. Peut-être devrais tu t’allonger avec lui, et te laisser crever. Vous arriverez sans doute à vous noyer tous deux, dans cette flaque !


- « Oh ta gueule ! »
Mâchoire crispée et poing serrés, l’injonction sévère montait du fin fond de ses entrailles. Ses sourcils se fronçant, les pupilles partirent dans le coin gauche de son regard, mettant au défit la moindre voix de se manifester. Pour une fois, l’échos ne résonna bien que dans la rue. Aucun regard ne le frôla non plus. Combien de pauvres hères gueulaient après les nuages ou un lampadaire ? Tout le monde s’en fichait.
Sauf peut-être ce pauvre chien, qui leva dans sa direction un regard laiteux, dont l’humeur perlait en grosse croute au coin de ses yeux. Que l’Ange l’emporte. Seule la mort pouvait encore faire quelque chose pour cette pauvre bête. Samson avait l’impression de contempler son reflet, craché trait pour trait dans cette eau croupie. A se demander s’il observait bien la fin d’une vie, ou simplement un bout de trottoir.
Comment savoir ? File-lui un coup de pied !

L’Ace se détourna de la vision, poursuivant son chemin vers il ne savait où. Suivre ses pieds lui semblait sur le moment, une très bonne destination. Parfois l’ignorance restait aussi la meilleure des défenses, face à l’irréel.
Depuis son réveil, les voix n’avaient de cesse de le harceler. Il avait tenté de ne pas y répondre, mais ça finissait par devenir plus fort que lui. Ses nuits se trouvaient écourtées par des cauchemars, depuis qu’Evy lui était apparu aussi pâle que les fesses d’un mort. L’or de ses écailles ternis, il semblait couler sur sa chair comme de la cire, tant elle paraissait en souffrance. Ses yeux ne reflétaient plus rien d’autre que de la peur, et sa voix ne lui parvenait presque plus. Son appel à l’aide avait réduit les bris de son cœur en plus petit menu morceaux, et il n’attendait depuis qu’une chose : s’échapper de sa prison pour voir de ses yeux, de quoi il retournait. Sa femme souffrait et c’était impardonnable ! Les autres pouvaient bien dire ce qu’ils voulaient, il ne les écoutait pas.
L’homme avait bien du mal à trouver le sommeil, son esprit cherchant la voix de sa moitié, qui devenait de plus en plus inaudible. Il était hors de question de la perdre à nouveau et qu’elle disparaisse dans le néant. Les gens d’en haut n’avaient de cesse de jouer les trois singes. Sourd, muet et aveugle… le sort des Jokers leur importait peu. Ça devait être bien parce qu’ils représentaient une majorité non négligeable de la population, qu’ils ne les avaient pas encore fait disparaître…

Et qui te dis qu’ils n’ont pas comme quelque chose à voir, avec Vicky ? C’est pas elle que tu cherches ? T’as pas l’air rendu au bon endroit. Petit génie…
Très juste, cette pauvre Vicky… Samson pouvait imaginer la douleur de sa mère, de perdre un enfant. Et il avait fallu qu’il se perde dans les rues pour l’apprendre. Percher dans le très haut de sa satané tour d’ivoire, les soucis du très bas ne l’atteignait plus. Filtré et purgé à l’excès, à l’arrivé il ne lui restait même pas une brise de vent. Et Evy qui ne pouvait rien lui dire. Pauvre Evy perdu dans ce voile de tourmente…
D’ailleurs, c’était presque un miracle que ce flyer lui soit parvenu. Samson ne se souvenait même plus comment il l’avait eu. "Ici est le vide…" cette phrase faisait un peu trop échos en lui. Tandis que le reste demeurait un mystère, tournant dans un coin de sa tête. Le vide signifiait-il le lieu où ils se trouvaient ? Ou bien ce qui étreignait un peu plus chaque fois la tête, le cœur et l’âme des nouvelles générations d’Harrochois ? Et comment pourrait-il nous ramener chez nous ? N’est-ce pas ici ?
Tu te poses trop de questions… Comme si le vide pouvait ramener quoi que ce soit. Quand il se déplace, il ne laisse rien d’autre que le néant, et des coquilles de noix vides. Un peu comme toi… Regardes donc où tu as atterri. Tu vas juste finir par te faire tuer. Tuer ! Quelle aubaine !

Samson regarda autour de lui, tirant nerveusement sur les manches de sa veste, aux poignets élimés, puis le bord de se capuche, tout aussi usé. Ses vêtements étaient aussi fatigués que le bonhomme qui les portait, mais il n’en faisait jamais grand cas. Quand bien même la semelle de ses chaussures deviendrait aussi fine que du papier à cigarette, au point qu’elles en prennent l’eau à marcher dans une flaque. Pourtant il avait largement de quoi s’acheter n’importe quelles fringues, poussant le vice jusqu’à ne les porter qu’une fois. Cependant, tout l’argent du monde ne changerait en rien son éducation de fermier.
Ses yeux balayèrent les murs de ce quartier - où il semblait finalement mieux valoir être habillé comme il l’était – qui lui parurent totalement inconnus. Pourtant il était sorti avec un but précis, et beaucoup de détermination. Mais comme souvent, depuis la pâle apparition de sa femme, l’Ace se perdait autant dans son esprit que dans la ville.
Demander son chemin aurait pu être une idée éclairée, si sa déambulation incertaine n’attirait pas les regards des Jokers qu’il croisait, faisant se retourner certains sur son passage.
Ils te connaissent… T’as envie de finir en morceaux, à la narguer comme ça ? Ta tête est placardée partout. C’est toi qu’on va finir par retrouver à moitié mort dans le caniveau. Mort… Raide…

- « La ferme ! Qu’il s’insurgea contre lui-même, sans doute un peu trop fort. Je cherche Evy ! Rien d’autre. Rien d’autre… Qu’il répéta sur un ton plus bas, poursuivant son chemin comme si de rien.
- T’as du culot d’trainer tes guêtres par ici toi !
La voix sembla sortir totalement de nulle part… Difficile d’être intrigué par ça, pour quelqu’un qui avait pas mal d’échos résonnant dans son crâne. Cependant celle-ci ne ressemblait en rien aux siennes, puis semblait un peu trop réelle.
Ignorant les mots lui harcelant les oreilles, son regard se porta sur la main couverte de poil, qui se posa sur son épaule, le forçant à pivoter dans le sens inverse de là où il comptait se rendre.
- T’as perdu ton escorte ? Que demanda le Joker, aux traits manger par une toison d’ébène, et à l’haleine qui fit quelque peu retrousser les narines de son interlocuteur.
- Non, je cherche ma femme ! Répondit Samson, ses iris partant dans les hauteurs impressionnantes de son vis-à-vis, ne laissant rien paraître de la moquerie que suscita sa réponse chez le plus grand.
- Bien sûr… Celle qui est morte ? Où celle que t’as offerte ce bon gouvernement ?
L’Ace arqua un sourcil, devant cette fausse idée dont il n’avait même pas eu vent. Comme si aucune femme pouvait remplacer sa chère Evangelyne…
- Ma femme. Que le cinquantenaire prît grand soin de rectifier, le regardant comme si c’était l’évidence même. Je dois l’aider !
C’est ça… L’homme était là pour ça. Pas pour chasser des chimères. Evy lui avait demandé de l’aide !

Personne ne t’aidera ici. Personnes ne veux de toi. Ce n’est pas ici que tu la trouveras. Tu es inutile. Bon à rien ! Fiche le camp !
Comme s’il les avait entendus, comme lui, le Joker le repoussa avec force, qu’il en tomba par terre, avant de cracher à ses pieds.
- Dégage le poster, avant de finir par te faire tuer. »
Une requête à laquelle il ne pouvait pas accéder…


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