Métro Boulot Dodo : Se réveiller où elle peut, très souvent sur un sol froid ou des draps sales, et après ça toutes ses journées se ressemble : trouver de quoi manger, regarder la télé ou elle peut, s’amuser malgré les coups durs, et enfin trouver un endroit où dormir. Des journées qui se ressemblent certes, mais pas ennuyantes. B.B. est toujours une jeune femme très occupée.
Spiritualité : B.B. est persuadée quelque chose existe, quelque part. Ses yeux d’enfants perdues ont vu trop de choses étranges et effrayantes pour ne pas être convaincue que des forces surnaturelles sont toujours d’eux. Mais si ces forces existent, elles l’ont oublié depuis longtemps. Elle a déjà assistée a un assassinat d’un homme par une Scream Queen, prostrée dans un coin du métro en ne pouvant détacher ses yeux de l’horreur de la scène. Mais quand la femme est parti et l’a frôlée, elle ne l’a même pas remarqué. Et ce ne fut que la première fois d’une longue série où elle fut témoin de l’horreur sans être inquiétée à cause de sa peau faite de néant. Certains diraient que c’est une chance inouïe, voire même une bénédiction, mais B.B. n’en pense rien, elle espère que quiconque l’a oublié finisse par se souvenir d’elle. Ou si ça n’arrive jamais, peut être que quelqu’un finira par la remarquer. Peut-être.
Instinct de Survie : Débrouillarde et résiliente, la jeune femme connait par cœur la ville qui l’a fait grandir, et le moindre endroit où trouver tout ce dont elle a besoin, se cacher au besoin, dormir si il le faut, ou manger au besoin. Pour le reste, il lui suffit de rester hors de la tempête, mais c’est parfois plus facile a dire qu’a faire.

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(01.) Pour quelqu’un qui comme elle, n’a jamais eu d’adresse fixe et a grandi dans la misère la plus rude, il est normal de poser des questions sur son embonpoint, mais la réponse est très simple. A force de n’avoir rien, depuis qu’elle a trouvé un semblant de stabilité dans sa vie, ses vieux réflexes de manger le plus rapidement et le plus possible est resté bien ancré en elle. Depuis quelques mois il est donc très visible – façon de parler- qu’elle a pris du poids, mais elle ne s’en plaint pas, et se préfère même ainsi que rachitique. Cependant, elle est toujours aussi invisible aux yeux des gens. (02.) Il est difficile d’effrayer B.B. surtout quand comme elle, on a grandi sans la moindre sécurité. De fait, même si son comportement est quasiment régit par la simple idée de survivre au lendemain, c’est plus une habitude qu’un quelconque instinct de survie. Après tout, même elle sait très bien que quoi qu’il puisse l’attendre après la morte, ça ne peut pas être pire que de faire des vieux os ici. Mais jusqu’à présent, elle a toujours survécu, et elle en est la première étonnée. Ou la première résignée, ça dépend du point de vue. Du coup qu’à cela ne tienne : elle jouera avec le feu jusqu’à qu’elle finisse en cendre. Si ça se trouve, le brasier attirera peut-être l’attention de quelqu’un –enfin. (03.) Baroudeuse de la cité, quand on a nulle part où aller, on a tendance a être partout, et c’est bel et bien son cas. Malgré sa petite vingtaine toute mouillée, elle connait la ville bien plus que ses fonds de culotte. Si vous voulez vous acheter quoique ce soit, ou si vous avez besoin d’un service, il vous suffit de suivre le guide. En revanche elle ne connait pas vraiment tout ce qui se trouve en dehors des buildings et des ghettos. Elle a fait quelques allers et retour au cinépark et s’est une paire de fois rendu au bosquet des parties, au détour d’un siège passager disponible, payant de diverses façons son voyage au besoin. (04.) B.B. a une passion toute particulière pour la télé et les médias dans sa grande généralité. Une de ses activités préférées reste de trouver une façon quelconque de pouvoir regarder la télé, qu’importe le programme, toujours passionnée par les nouveaux films, les prochaines chansons a succès que tout le monde chantera, et bien évidemment les nouvelles de la cité. Elle passe aussi un certain temps a lire les gros titres de la presse à scandale, complétement fascinée par les gens riches beaux et célèbres qui ont tous des vies tellement plus trépidantes que la sienne. Elle les envie beaucoup d’être aussi aimés et vénérés, pataugeant dans le luxe et la gloire. Tout ce qu’elle ne pourra jamais obtenir. (05.) Son obsession du beau se traduit le plus souvent par les vêtements – un des rares luxes qui lui soit vaguement accessible si elle use de larcins, mais il peut prendre diverses formes. Un beau lever de soleil, et il lui sera impossible de bouger sur le moment. Un beau visage la consterne sur place. Il lui ait déjà arrivé de rester des heures devant un poster de Ace of Spades parce qu’elle le trouvait superbe. Et ensuite l’arracher pour le garder avec elle pendant des jours. Elle a un besoin viscéral de posséder quelque chose qui est, à ses yeux, esthétiquement superbe, sous peine de se sentir très mal. (06.) il est très fort probable qu’elle ait développé cette affliction avec le temps, alors qu’elle était condamnée à l’indifférence éternelle des autres. A vrai dire, elle ignore si elle est belle ou pas, personne ne lui a jamais vraiment fait de compliments, pas même ses amant( e)s qui n’ont jamais été particulièrement loquace, et rarement spécialement entreprenant. Mais B.B. n’est pas complexée, elle vit simplement sa vie en sachant qu’il est impossible de changer cette mutation qui est la sienne. (07.) Malgré cette condition de Joker, B.B. a des amis. Quelqu’uns qu’elle a eu la chance de choisir. A force souvent de s’imposer, tirer les manches des gens, s’inviter dans leur vie comme un chien dans un jeu de quilles. B.B. refuse d’être complétement condamnée aux silence, et a son plus grand dam, c’est une extravertie qui se cache sous sa peau de brume. Quand on la connait un peu, on trouve une jeune femme qui brule la chandelle par les deux bouts, qui se brise en six pour vous faire plaisir, et qui sait où vous entrainer pour vous montrer les merveilles cachées de Dunsmuir. Mais pour savoir tout cela, encore faudrait-il reconnaitre son existence… (08.) Débrouillarde et déterminée, rompue a la vie dans la rue, pourtant B.B. est incapable de se défendre au sens premier du terme. Très rapide sur pattes, elle sait courir pour échapper aux dangers et… c’est bien tout. Aucune arme à feu, ou contondante, pas un petit canif dans la chaussure. Ceci peut semblait complétement inconscient, mais B.B. n’a jamais éprouvé le besoin d’avoir à s’armer dans la vie de tous les jours. Oh bien sûr, ça lui a parfois joué des tours, mais elle n’a tout simplement pas l’esprit d’une pugiliste ou d’un bulldog. Elle n’y pense même pas pour être honnête. (09.) Ne pensez pas que parce qu’elle ne sait pas se battre qu’elle ignore comment se défendre ou s’imposer. La jeune fille est un esprit vif –une qualité très importante dans la rue- méfiante et sans concession. Elle a souvent payé le prix fort d’un manque de discernement, d’une trop grande naïveté, ou de tout simplement accordé une confiance trop rapide. Si elle aboie plus qu’elle ne mord, elle ne se laissera pas marcher sur les pattes pour autant. C’est une jeune femme qui sait ce qu’elle veut, et qui a la verve assez conséquente pour se faire respecter au besoin. Bien que son petit mètre 55 ne l’aide pas a s’imposer en temps normal, et encore moins sa mutation. Difficile d’avoir un vrai poids dans les débats si l’ignorer suffit à la faire disparaitre de son champ de vision… (10.) Ses lubies vont de pair avec une curiosité aiguisée. Il n’est pas rare de la voir trainer à la recherche de la dernière rumeur, demander des renseignements a droite a gauche, ou même d’enquêter elle-même. Ce n’est pas par amour du danger -elle n’a jamais vraiment aimé ça et de toute façon il fait partie intégrante de sa vie qu’elle le veuille ou non. Elle fait surtout ça car sa mutation la rend très utile dans ce genre de procédé, et c’est un excellent moyen d’avoir des informations que personne ne peut avoir, et bien évidemment se faire rémunérer pour ce qu’elle peut importer aux gens intéressés. Que ce soit pour trouver des planques pour les églises, faire des filatures pour le Bras, ou alors débusquer une proie pour la chasse, B.B. n’a pas d’employeur X ou Y, et n’a pas de loyauté à rendre a personne. A une exception notable : Joker City. Il est hors de question qu’elle ne fasse quoique ce soit qui pourrait nuire d’une façon ou d’une autre à cet endroit qui lui a bien souvent servie de refuge, alors que personne d’autre ne lui avait tendu la main. Quand elle est à cours d’option, elle sait qu’elle sera dans un semblant de sécurité sur place, et elle veut que ce soit le cas pour tous les jokers qui ont besoin d’une dernière option pour être à l’abris des problèmes.

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Ce qui fait battre ton coeur Survivre un jour de plus, le plus simplement du monde, et si entre temps elle peut passer un bon moment, c’est tout ce qui lui importe. Toutes les stratégies sont bonnes pour s’offrir la chance de voir un jour de plus. Et si elle peut aider d’autres gamins déformés comme elle au passage, c’est tout benef’.